À la prochaine !

Et voilà, une étape terminée, 2 ans à grandir, à explorer, à vivre à l’africaine, à voyager…une expérience inoubliable ! On ferme les yeux, on les ré-ouvre, nous voici déjà de retour à Montréal. C’est avec un peu de nostalgie mais beaucoup de soleil dans le cœur que nous continuons à marcher, à marcher sur ce chemin merveilleux qu’est celui de la Vie !

À la prochaine aventure !....qui sait où nos jambes vont nous guider ! L’important c’est d’avoir confiance et de garder le sourire :0)

Brazil !!!!!! : 7 avril - 20 mai 2009

Cette piqûre de l’aventure, cette adrénaline en face de l’inconnu,…cette excitation du nouveau, encore une fois me voilà ! Dans l’avion 5 jours après mon atterrissage à Montréal, j’ai la tête qui tourne, le cœur gros d’avoir quitté mes amis d’Afrique du Sud, les jambes un peu branlantes n’ayant aucune idée où j’allais mis à part que j’avais un billet aller-retour Sao Paulo et que j’allais passer mes 6 prochaines semaines à voyager seule et à me laisser guider par mes instincts. Un, deux, trois, hoppppppppp ! Maususse que j’adore !

Entre São Paulo & Rio

Alors me voici, faisant mes premiers pas sous le soleil brésilien, ne sachant pas trop, ne connaissant pas grand-chose, …Que c’est beau d’apprendre !

1ère journée, 1ères impressions, vous voulez savoir ?

- São Paulo, les gens marchent dans les rues, sacs en main, ..les maisons ne sont pas barricadées ici. Jo’burg : oui, j’ai bel et bien habité dans une des top villes les plus dangereuse au monde!
- Le Brésil n’est pas encore très développé pour le tourisme. May I have a map of the metro please ? euhhhh. Puedo tener una mapa del metro por favor ? …hmmm,….mapa! ah, mapa !! Ah, não temos! …Dohhh! …Bon, tout ça pour dire qu’en anglais, on ne peut pas se débrouiller au Brésil,…en espagnol, ça passe en parlant lentement, mais ils te répondent en portugais….et, ils n’ont pas de plan du métro en plein cœur de Sao Paulo! Mais, ils me sourient et sont bien agréables :0)
- Un brésilien typique, ça a l’air de quoi? Noir, blanc, jaune, yeux clairs, yeux foncés, grand, petit,…Un melting pot, voilà la réponse :0)

C’est grâce à mes amis brésiliens Marina, Sauro et Leandro, avec qui j’ai travaillé en Afrique du Sud, que j’ai pu commencer à goûter à leur pays en m’immergeant à fond dans leur culture et leurs façons de faire. Gens très chaleureux et accueillants, les brésiliens sont toujours prêts à t’aider, toujours prêts à partager et surtout, toujours prêts à fêter ! Rares sont les fois qu’on va entendre un brésilien dire que ça va mal, et s’ils disent…bahhh, ça va correct,…et bien sachez que ça va vraiment mal !!!

Entre Sao Paulo et Rio, entre le trafic et le Cristo, favelas par ci, favela par là, un road trip sur la côte, un peu de surf, un détour en boogy dans la jungle, un peu de bronzage, un peu de samba,…un peu de beaucoup de choses, mais surtout surtout, pleins pleins de sourires ! Ça commence bien !

Ilha Grande

Assise sur le deck, le vent dans la figure, la nausée pas trop pire, je suis sur le bateau vers Ilha Grande. Ça fait tellement du bien de sentir cette liberté du voyage, cette joie du backpacking, peu importe où je suis, peu importe de quoi j’ai l’air, …l’important est comment je me sens en regardant les paysages défiler, en respirant l’air marin, en regardant le ciel…Quelle belle énergie sur cette île, la forêt dense, les plages désertes, les chutes d’eau, les gens,…tout est merveilleux. Un de mes plus beau souvenir de voyage : une soirée seule, à marcher, à se laisser guider par l'intuition,…une soirée qui n’avait l’air de rien en commençant, mais qui s’est avérée être tellement belle, enrichissante et révélatrice,…une soirée durant laquelle j’ai été témoin en même temps d’une synergie de groupe incroyable et d’un individualisme intense, aussi contradictoire que ça puisse sonner, c’est vrai, ça donne des frissons... Un amalgame de toutes sortes de gens, tous avec une figure embellie par un sourire et des yeux pétillants, tous bien dans leur moment présent, tous bien dans leur passion, que ce soit la danse, la musique, la confection de bracelets, la joie de donner des hugs,…chacun pour soi, mais tous ensembles, et ce, sous le nom du hasard et de la spontanéité, tous guidés par cette même force qu’est la joie de Vivre!

Vivre pour Vivre, Vivre et laisser Vivre.

Oui, c’est vrai :0) Non, ce n’est pas de la folie :0)

Nord-Est

Changement de cap, je décide de partir pour le nord. Aucunement prévu comme ça, je me retrouve dans la grande ville de Fortaleza, j’atterris dans la pluie, je regrette de ne pas avoir été chez mon amie Marina à São Luis, mais toute chose a sa raison d’être, no regrets, confiance...

A Vida Boa ! La bonne Vie ! Dans cette grande ville, et on s’entend que grandes villes me font généralement fuir en voyage, je me promène sur la corniche, je discute avec des brésiliens, aucune idée comment on se comprend, mais vive le portugnol !! Je ne m’attends à rien, mais encore une fois je me suis couchée cette nuit avec une si grande joie dans le cœur. Joie de n’avoir rien planifié et d’avoir témoigné de l’exceptionnel, joie de ne pas avoir souhaiter faire une impression mais d’avoir eu une influence incomparable, joie de s’être laissée allée sans attentes quoi. Uma festa de forrò? Pourquoi pas ? Ces brésiliens me font frissonner et la joie de Vivre, ils l’ont bien compris ! Ils sont nés en sachant comment faire et ils savent comment utiliser leurs 5 sens et savourer les plaisirs de la vie. Et pour moi, quel high de les regarder vivre cette passion de la musique et de la danse ! Mouvements, corps, âmes, ils sont tous unis avec le rythme, ils sourient et s’amusent en fou ! Qu’ils soient gros, musclés, maigres, petits, super sexys ou mal habillés, ils s’en foutent, ils bougent et my Gwad qu’ils sont sensuels et dégagent de la beauté. J’en suis tellement émerveillée que les larmes me montent aux yeux et les brésiliens me regardent et sourient en se disant : Wow, elle aime mon pays celle-là !

Jericoacoara

Jeri, Jeri, Jeri, ahhhh, je pourrai en écrire long sur ce petit coin de paradis où j’étais censé passer 2 jours, mais où j’ai finalement décidé de poser mes sacs pour une dizaine de jours et où j’aurai pu passer beaucoup plus de temps encore. Suis-je vraiment ici ? Dans ce petit village au nord du Brésil, si proche de l’équateur ?…une vie si simple, si différente. J’ai senti l’énergie de l’endroit dès que j’ai sauté de l’autobus, wow, quelle paix instantanée, quel sentiment de bien-être. Jeri, avec ses 4 rues en sables, sa vibe décontractée et sa vie de communauté, en plein milieu de nulle part, entouré de dunes, de mer et de couchers de soleil, c’est le genre d’endroit où même s’il pleut, on sourit. Alors voilà, c’est l’endroit où j’ai laissé mes sens le plus vibrer, où j’ai rencontré des natifs qui m’ont fait connaître leur quotidien, où j’ai développé mon amour pour la langue portugaise, où j’ai découvert ma passion du capoeira, où j’ai observé, observé et observé ! Un must pour les voyageurs !!!



Après Jeri

Je saute dans l’avion, Mat m’attend ! Décision de dernière minute, il vient me rejoindre au Brésil pour les derniers 10 jours ! Entre Natal et Salvador, les plages, l’histoire, la culture,…tout ça nous attend! Du bon repos avant de revenir vers le Québec. Salvador est à visiter en passant ! Ville historique africo-brésilienne, le passé s’y fait ressentir. Ruelles en pierres, vieilles églises,…le cachet de cette ville est remarquable. La présence africaine y est très visible…la couleur de la peau, la carrure des gens, les habits des mamas, très différent du reste du Brésil.

En résumé et en général le Brésil, c’est un autre monde. Brésil égal passion. Brésil égal joie de Vivre. Profiteurs du moment, les brésiliens adorent tous les sens et l’expriment d’une si belle façon…Quand ils aiment un met, ils salivent et sourient….Quand ils aiment une chanson ou un rythme, ils chantent, dansent et sourient…Quand ils voient une belle femme, ça, n’en parlons pas, mais ils sourient. Leur yeux pétillent, leur cœur bat vite, ils respirent, ils vivent !

Brazil

Beleza !!! Muito muito legal ! Tchau tchau ! Até mais !

Farewell South Africa - 31 Mars 2009

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Asie & Indonésie

Et voilà, les vacances de Noël sont commencées, yeah !! On ouvre notre livre de voyage pour la 1^ère fois dans l’avion, ça c’est ce qu’on appelle de l’aventure ! Tout comme on l’aime :0)

Népal : 13 – 25 Décembre 2008

Un mix de cultures indiennes, tibétaines, népalaises,..des temples bouddhistes par ci, des temples hindous par là, des montagnes, des villes, des odeurs, des couleurs,…des gens super accueillants et sympathiques, …voici ce qui nous attend :0)

Kathmandu et les environs

Choc culturel on dit ? C’est bel et bien un des endroits les plus sales que nous ayons visités jusqu’à présent. Attention !! Faut pas se faire cogner par contre !…que ce soit par une bicyclette, un touk-touk, une moto ou un bœuf ! Incroyable le chaos dans cette capitale ! En un coup d’œil, quel étourdissement ! Des magasins de 10 pi2 étalant 2 millions de produits à vendre, un collé aux autres, sans parler des garages entre, des appartements au-dessus, des gens qui se lavent, jouent, mangent ou crachent chaque 2 secondes en face, avec des personnes âgées qui marchent courbées, lentement, avec leur cigarette en bouche, sur le bord de la rue où des véhicules roulent dans toutes les directions, et ce dans un espace étroit comme rien ! Les klaxons, les gens qui parlent, les chiens, les poules, les bœufs,…et tout est tellement sombre et vieux ! C’est ce qu’on appelle un endroit pollué ! Et les pauvres gens qui se lavent dans les rivières où déchets, excréments et morts crématés sont jetés. Mais mais mais, qui dit choc culturel dit expérience enrichissante et on voyage justement pour voir les différences et observer toutes les diversités qu’offrent un pays.

La vallée de Kathmandu

Vive la marche ! 40 km de randonnée avec la vue sur la chaîne de l’Himalaya, wow ! Pauvres genoux, mais wow wow ! Être assis au top, dans les ptits villages, drink en main, soleil couchant, le son du vent, le froid qui s’installe, quel feeling ! La nature, la paix, les montagnes enneigées,…nos doigts commencent à geler, la buée sort tranquillement de notre bouche, mioum, yé temps de manger un bon Dal Bhat !

Pokhara

Vue sur la chaîne d’Anapurna, thé népalais en main, bonne bouffe locale, ptit feu pour nous réchauffer,…c’est ce qui nous attend tous les jours à Pokhara. Un tour de vélo, de scooter, de chaloupe, ou même de paraglide…un massage par ci, un réalignement de chakra par là, …on est en vacances ! Mais on ne peut partir du Népal sans une autre randonnée. D’un village à l’autre, on découvre comment les gens vivent dans les montagnes et ne connaissent rien d’autre que leur routine et leurs légumes du jardin. Mais quelle joie de passer une soirée à rire et parler de cultures autour d’un bon feu avec des Gurungs qui nous regardaient avec des grands yeux parce qu’on avait de si beaux souliers ! On a même été témoin de la première fois qu’ils visionnaient un film américain ! C’est tellement difficile à croire, mais c’est vrai.

Blog - Népal

Singapoure : 25 – 26 Décembre 2008

Vive la chaleur et la liberté des camisoles ! Et quel choc de passer d’un des pays les plus pauvres et les plus sales à une île qui fait payer des amendes de fou pour mâcher de la gomme dans la rue quasiment. La technologie règne, c’est un chaos asiatique organisé ! Les odeurs sont là, la bouffe et les nouilles le matin sont là, la quantité de gens est là, mais il y a des feux de circulations et des règles d’hygiène :0)

Bali & Lombok : 27 Décembre 2008 – 6 Janvier 2009

Ubud, loin du chaos de Kuta, ça fait du bien d’être entourés de singes ! Tour de vélo en commençant au lac Batur, en face du volcan de Kintamani, on a pédalé entre les villages, les risières, les champs,…Super agréable, super paysages verts verts ! Tellement plaisant de voir cette couleur intense nous péter dans les yeux ! Et toujours impressionnant de voir les gens accroupis dans les risières, à travailler comme des fous sous cette chaleur…Pis nous, on pédale fort pis on finit notre journée dans une piscine et un massage en bonus…On fait vraiment pitié faut dire.

Pis qui on s’en va accueillir à l’aéroport ? Yeah yeah ! Nat et Pat !! Après leur vol de 2 jours, on leur saute dessus !! wooohooo ! Let’s go on se loue des scooters pour explorer la péninsule du sud, vive le traffic !! Visite du temple Pura Luhur Ulu Watu,…un must à voir ! La tête penchée vers le vide, la couleur bleue de l’eau, le vert de la jungle, le toît orange perdu au loin, le gris des temples, le ciel multicolore,…le vent, le vent, le vent,…la lourdeur des nuages, l’air pur,…un high quoi :0)

Hop hop en bateau ! Directions Gili Islands le 31 décembre ! Bonne chance pour trouver une chambre où dormir ! Mais on s’en sort et viva la rumba ‘’à la balinaise’’ ! Une bande de locaux complètement pétés qui essayent de nous pogner de partout ! Happy New Year !!! Where do you come from ? What’s your name ? À peu près les seules phrases qu’on se fait dire cette soirée là ! Mais quelle sensation d’être si loin de chez soi, dans un endroit qu’on n’aurait jamais pensé visiter, avec nos amis à faire le décompte ! Unique ! On finit ce beau périple en passant nos journées sur la plage, sable blanc, eau turquoise, livre en main et jus de fruits frais en main…la vie sale !

Blog - Bali

Kilimanjaro : 19 - 26 septembre

A motley crew of Hatch and HMGJV international assignees spent a week of their well earned vacation up in the wilds of Tanzania hiking to the very roof of the continent to Uhuru peak on top of Mt. Kilimanjaro. Canadians well equipped for the colder weather up top, Britons ready for the rain and sleet at base camp and Aussies equipped with little more than a thirst for a good time made the group a truly global contingent, and with K-Way gear and Biltong in tow, the South African cause was there in spirit. With this in mind, convincing our guides that we were all expats living in Joburg was perhaps our first challenge of the day when commencing the climb at Machame gate deep in the dense rain forest that clings to the side of the mountain at an altitude too high for grazing or coffee plantations yet low enough for there to be enough of an atmosphere and temperature for a forest to thrive.

The trek commenced following the wisdom of our guides setting a ‘pole-pole’ pace (Swahili for slowly slowly), and soon the party found their rhythm on the six hour hike of the first day through much of the rain forest belt until we reached the Machame Camp in good spirits at 3000m and the edge of the moorland zone. We eat like kings on the mountain, and camp 1 sees the start of what is to become a ritual multiple hot drinks in the evening as the mercury drops as we ascend the mountain. We are blessed with a clearing sky after supper, and our first glimpse of the glaciers of Kilimanjaro are spotted over the ridge which sees our second day’s route up to the Shira plateau at 3800m. The second day offers incredibly scenic views back down to the plains surrounding the town of Moshi from which we left, and across to the peak of Mt. Meru, another of the ancient volcanoes which preceded the eruption that brought Kili to life.

The team remains in high spirits on the second day, continuing the banter, a spatter of cultural exchange (parlez vous Australien?) and a mammoth game of cards that evening in camp due to an earlier arrival than anticipated. Night two also sees the introduction of regular medical checks by the guides, and more than ever giving data to a bunch of engineers sans explanation or units becomes the worst nightmare for the guides who search for the words in what little technical English they possess to explain what vitals are being taken, what they mean and what they may mean if they read differently. Day 3 sees us climb further up towards the peak which by now is in full view as we ascend to 4600m and the base of a volcanic feature known as lava tower. Here one can see the full extent of the Western breach and the glaciers that characterise the view from much of Tanzania. The weather closes in on us that afternoon after lunch, and we don full wet weather gear for a descent back down to camp at the base of the great Barranco wall under the shroud of mist and sleet and the ethereal senecio forest. Barranco camp once the cloud clears again later that afternoon offers in my opinion the most scenic camp sight my 28 years have granted me, as we sit below the peak of Kilimanjaro and look outwards to the plains of Tanzania below.

Day 4 begins to weigh on the group as the path undulates several hundred metres up and down again multiple times in the morning prior to reaching the lunch spot at Karanga, where muscles begin to feel the kilometres under the belt and the spirit starts to wane at the prospect of the further 2000m ascent to go. The afternoon trek up to base camp at 4600m sees a more quiet, introspective session by the team as we all start to focus on the task ahead, ascending to the very top of Kilimanjaro later this night, commencing at midnight to see dawn from the top of Africa. Base camp at Barafu is a cold and barren place covered in mist and an icy sleet as we settle in for a final hot meal and a rather interrupted four hour sleep before waking with much anticipation and a whole lot of nerves at what lay ahead. A small trail of headlamps precedes us up the mountain as we set-off, and a glorious view of the lights of the town of Moshi and what seems like everything down to the Republic below us. Pole-Pole is very much the order of things as we inch our way towards the top over 6 hours of darkness as we all dig hard to manage breathing, drinking fastly freezing water supplies and ‘taking care of nature’ with four layers and a -10degree temperature to contend with. One of the crew turns around after several hours of hard yakka, unable to get his breathing right and with personal safety more important than bragging rights we all support him in the decision. The remaining seven of us continue at an excruciatingly slow pace and after an eternity the sky goes through the motions from pitch black through crimson to welcome the most stunning dawn rising behind the craggy peak of Mawenzi to the east to warm both our soul and aching bodies at one. We reach the crater rim soon thereafter, and after a further hour walking around the rim eventually Uhuru peak and the top of Africa. The glaciers may well be receding, but let me say that they still stand ever-majestic and imposing at the top.

After much merriment and celebration, coupled with just a few icy tears, we start the quick descent back down the mountain in the search of more oxygen and warmer temperatures. Celebratory beers are had at camp 5 back at the almost cosmopolitan altitude of 3100m. We leave the mountain the following day, and after a quick sing song from guides and porters, we reach the shocking sights of civilisation again at the gate, complete with Mzungu possessed salesmen and all the trinkets one could ever want to remember the experience. We all leave the mountain with one of the most unforgettable experiences yet of our time in Africa.

Kilimanjaro